Avec Présences lunaire, Dieyi propose une œuvre à la fois expressive et méditative, où la figure humaine devient le vecteur d’une émotion intérieure. La composition met en scène trois figures semi-nues, disposées dans un équilibre subtil entre premier plan et arrière-plan. À gauche, une femme domine la scène : son visage partiellement éclairé capte immédiatement le regard, révélant une expression intense et pensive. Les deux autres figures, placées en retrait et représentées de dos, semblent presque se dissoudre dans l’espace pictural.
Un croissant bleu foncé traverse l’arrière-plan de manière asymétrique, structurant la composition et agissant comme un point focal visuel. Cet élément abstrait renforce la profondeur de la scène et accentue le sentiment de distance émotionnelle entre les figures. Le cadrage serré rapproche le spectateur des corps et des regards, instaurant une relation intime avec l’œuvre.
La palette chromatique — dominée par des violets, roses, bleus et turquoises — crée une atmosphère à la fois vibrante et apaisée. Les coups de pinceau visibles, appliqués en couches épaisses, traduisent une gestuelle libre et instinctive, proche de l’impressionnisme contemporain. La matière picturale participe pleinement à l’émotion, laissant apparaître des variations de lumière et de texture sur les corps.
L’arrière-plan abstrait et dégradé enveloppe les figures dans une ambiance mystérieuse, presque suspendue. La lumière douce, provenant du haut et de la gauche, éclaire le visage de la figure principale et suggère un état de réflexion intérieure, voire de solitude choisie.
Cette œuvre trouvera naturellement sa place dans un intérieur contemporain, un espace de collection privée ou une galerie, où elle invitera à la contemplation silencieuse. Présences en retrait s’adresse aux amateurs d’art sensible à la figure humaine, aux collectionneurs en quête d’une œuvre émotionnelle, capable de susciter une lecture intime et personnelle.








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